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[Webinaire] « Identifier, administrer, protéger en contexte diasporique », 4e séance, 22 mai 2025

Le réseau consulaire français au XVIIIe siècle (Anne Mézin, Les consuls de France au siècle des Lumières, 1997)

 

La quatrième séance du webinaire « Identifier, administrer, protéger en contexte diasporique » aura lieu le jeudi 22 mai 2025, de 14h à 16h. Elle sera animée par Jörg Ulbert (Université Bretagne Sud, Lorient), avec pour thème : “Les outils de l’analyse des réseaux peuvent-ils servir à mieux appréhender le fonctionnement des consulats français à l’époque moderne ?”

Au cours de l’époque moderne, le nombre de consuls brevetés passe de deux en 1550, à 21 en 1650 et 67 en 1715. Sous Louis XV et Louis XVI, il existe, d’après le décompte d’Anne Mézin, 129 postes. Certes ces chiffres fluctuent – alors que de nouveaux postes s’ouvrent à un un endroit, d’autres sont fermés ailleurs –, et certes ils ne prennent qu’en compte que les consuls brevetés, et omettent donc à inclure les fluctuations des nombreux agents consulaires nommés localement, mais la tendance générale est clairement à la hausse.

La multiplication des consulats entraîne un certain nombre d’autres changements. À Paris, puis à Marseille se structure une administration centrale qui, au plus tard après 1669, croît au même rythme que le nombre de consulats. Dans les ports où ces nouveaux consuls officient, ils changent les rapports de force au sein des nations françaises. Il en de même des contacts avec les autorités et populations locales. Il se crée alors un système où se rencontrent différents intérêts : ceux du monde marchand – le négoce marseillais ne partage pas nécessairement les mêmes que d’autres milieux marchands français –, ceux des différentes nations françaises installées dans les villes où officient les consuls, ceux de la monarchie, et ceux des pays d’accueil. À ces intérêts collectifs s’ajoutent, il va sans dire, les intérêts personnels des différents individus impliqués dans le système.

Par quel moyen ce système peut-il être appréhendé de manière intelligible ? Une solution pourrait venir de l’« analyse des réseaux » telle qu’elle est pratiquée par les sociologues ou les politistes. Mais est-ce que les consulats français formaient bien un réseau ? Qu’est-ce qu’au juste un réseau ? Et qu’est-ce l’analyse de réseaux ?

La communication cherche à vérifier si des outils analytiques empruntés aux sciences économiques, à la sociologie ou aux sciences politiques peuvent être utilisées pour mieux comprendre le fonctionnement des consulats français à l’époque moderne.

 

Pour y assister, cliquez ici


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
grenet (6 mai 2025). [Webinaire] « Identifier, administrer, protéger en contexte diasporique », 4e séance, 22 mai 2025. Consoli. Consulté le 15 juin 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13vlb


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